Pour l'avenir

Comme le nom de l'entreprise l'indique, l'environnement est au centre des préoccupations de Schneider Umweltservice AG. La préoccupation pour notre planète, qui est constamment affectée par la hausse des températures, ne doit pas être l'affaire d'une petite partie de la population seulement. Il incombe à chaque individu et à chaque entreprise de contribuer activement à la préservation de notre environnement. C'est pourquoi il était très tôt important pour Schneider Umweltservice AG de gérer les ressources avec soin et d’adopter une approche écologique et de donner l’exemple. Dans le monde changeant de l'e-mobilité, ce sujet est aussi constamment examiné et adapté. Ainsi, Schneider Umweltservice AG dispose déjà de cinq véhicules entièrement électriques dans sa flotte d'environ 130 véhicules. L'entreprise s'est déjà fixé des objectifs élevés pour pouvoir offrir à ses clients des services entièrement électriques dans quelques années, si possible. Selon le slogan «Pour l'avenir», Schneider Umweltservice AG mène depuis de nombreuses années une politique d'entreprise durable et soucieuse de l'environnement. Elle a débuté il y a de nombreuses années avec la collecte des déchets et des produits de recyclage, leur séparation soigneuse et optimale et leur préparation en vue d'une réutilisation avec le plus faible taux de déchets possible. Afin de pouvoir développer et étendre ce service en permanence, des investissements ont déjà été réalisés dans sept centres de recyclage de pointe. Le huitième – et déjà le troisième à Volketswil – sera mis en service dans environ 18 mois et sera alors le plus grand centre de recyclage de Schneider Umweltservice AG. Ce développement constant à proximité des entreprises et des ménages privés a également permis de raccourcir les trajets et de promouvoir un recyclage écologique. Aujourd'hui, les véhicules utilitaires lourds ne parcourent que 40' à 50’000 kilomètres par an, ce qui constitue également un pas important et significatif «pour l'avenir».

La prochaine étape que Schneider Umweltservice AG entend franchir est l'électrification de sa propre flotte de véhicules. Tout d'abord, quatre voitures de tourisme électriques ont été achetées et depuis l'été 2020, un premier véhicule de collecte des déchets entièrement électrique collecte également les déchets dans les municipalités de Herrliberg, Meilen, Uetikon am See, Männedorf et Stäfa et les transporte jusqu'à l'usine d'incinération des déchets la plus proche. Lorsque ces communautés ont été contactées et interrogées sur un éventuel intérêt pour un système de collecte des déchets purement électrique, moins d'une semaine s'est écoulée que toutes les communautés aient signalé leur intérêt et leur volonté de soutenir et de promouvoir ce projet durable. Aujourd'hui, le véhicule électrique de collecte des déchets parcourt en moyenne une centaine de kilomètres par jour et assure son service de manière très fiable et en attirant une grande attention de la part de la population et des autres usagers de la route. Les chauffeurs et les chargeurs ne tarissent pas non plus d'éloges sur la dernière benne à ordures de la flotte de Schneider Umweltservice AG. L'accélération, le comportement routier et la conduite extrêmement silencieuse sont presque considérés comme évidents.

Mais René Schneider, président du conseil d'administration et propriétaire, ainsi que le directeur général Rico Sommerhalder, se sont posé des questions sur la suite. La gamme de camions électriques était encore très limitée et principalement disponible dans le transport de distribution. La présentation des produits Scania à la mi-septembre est donc arrivée au bon moment. Scania a présenté non seulement des véhicules de distribution, mais aussi des bennes, des Welaki, des élévateurs à crochet et même des camions-malaxeurs pouvant être livrés à partir de 2021 avec le système modulaire connu de Scania. Cela a donné lieu à des premières discussions, puis à des analyses de profil de conduite pour un large éventail de tâches de transport, qui doivent maintenant être testés conjointement et soumis à des essais opérationnels initiaux l'année prochaine. C’est avec grand plaisir que Scania Suisse SA agirait comme partenaire de Schneider Umweltservice AG afin de soutenir leur vision de pouvoir réaliser 90 % des tâches de transport de manière purement électrique d'ici 2028.

Energie verte

L'électromobilité c’est bien beau, mais d'où vient l'énergie nécessaire pour pouvoir assumer un rôle de pionnier dans le trafic commercial lourd, tant sur le plan écologique qu'économique? C'est également la question posée par les responsables de Schneider Umweltservice AG. Se contenter d’acheter l'électricité via la prise de courant ou le fournisseur d'énergie local serait un peu trop facile. On ne saurait pas d'où vient l'électricité. On y a réfléchi profondément et commencé à rechercher l'énergie la plus verte possible. Après une planification longue et intensive, il a été décidé de couvrir seul le plus possible de la demande énergétique prévue et d'être ainsi aussi indépendant que possible. Les calculs pour la «vision 2028» ont montré qu'après la conversion à la mobilité électrique prévue, les besoins en énergie seraient d'environ sept mégawatts.

Au vu des surfaces relativement importantes des toits des usines de recyclage, l'utilisation de systèmes photovoltaïques s’est plus ou moins imposée. Schneider Umweltservice AG investit donc actuellement environ trois millions de francs suisses dans des systèmes photovoltaïques dans les cinq centres de recyclage de Perlen, Meilen, Baar et les deux sites de Volketswil. Ces quatre sites devraient pouvoir atteindre une capacité d'environ 5 mégawatts afin que les véhicules électriques puissent fonctionner avec leur propre électricité verte dès le début. En plus des systèmes photovoltaïques, les huit sites seront également progressivement équipés de l'infrastructure de recharge appropriée, afin qu'ils soient prêts lorsque la «vision 2028» deviendra réalité.

De cette façon, les différents cycles se refermeraient et on serait indépendant ou autosuffisant dans le domaine de l'énergie verte. Il devrait alors être possible d'atteindre le point où les coûts de transport peuvent être amenés au «niveau du diesel» actuel, voire, de préférence, légèrement en dessous, comme le dit avec beaucoup de conviction René Schneider. Une véritable œuvre de pionnier de Schneider Umweltservice AG.